Tu m’envoies 3min26 de piano, il est 8h58. Une improvisation, écris-tu, tu attendais V, c’était samedi. Je ne peux alors que me rappeler un samedi matin d’avril 2004, F jouant au piano, les notes arrivant jusqu’à moi, me réveillant peut-être. Il est difficile de ne pas aimer, alors.
On voit tes mains, parfois ton visage intervient, il se penche dans le cadre. Le mouvement des mains est beau, n’est-il pas toujours beau ?
V, tu l’attends. Pas seulement les samedis matins quand il vient jouer. Quand tu le dis, son prénom t’éclaire ; en un mouvement de tête tu souris.
