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Arnaud Rodriguez pratique la photographie depuis 2003. Ce témoignage visuel s’accumule chaque jour dans un journal en ligne, exercice d’écriture longtemps éloigné du je, dont les images assurent comme la part manquante. Avec la distance et le temps, les images collectées se rejoignent et composent des séries laissant apparaître de nouveaux enjeux nourris par cette mémoire personnelle.
En 2011, il découvre le Japon et y prend alors un virage vers la photographie de rue. Après trois séjours là-bas, il y réside de 2014 à 2017. Ce pays constitue durant toutes ces années un terrain d’exploration extrêmement riche. Creusant toujours dans son quotidien, où la nuit prend une importance inattendue, il interroge notamment les pratiques sociales et l’urbanisme.
Depuis 2017, d’autres territoires ont nourri son regard – l’île de Lamu au Kenya, la ville d’Arica au Chili, ou encore Bordeaux où il vit dorénavant. Poursuivant l’écriture de son journal, il lui donne des contours plus intimes qui se retrouvent aussi dans sa photographie. Aimant faire dialoguer textes et images dans certains projets, il continue d’explorer de multiples directions et de regarder encore les images d’autrefois pour mieux les faire parler.
D’autres pratiques artistiques jalonnent également son parcours avec notamment l’écriture d’un texte pour le projet Faire l’amour du chorégraphe Olivier Gabrys (2019) ou la participation au projet collectif Le film des instants de l’écrivain Franck Smith (2020). A l’automne 2021, il a rejoint le projet « Journal intime collectif » de Mathieu Simonet. Il s’est dernièrement engagé dans des lectures à voix haute mises en pratique lors de la performance Dire le Japon (2022) et, accompagné par la comédienne Sophie Robin, lors de la Nuit de la lecture (2023, 2024).