Lors d’un premier séjour au Japon en août 2011, parmi les milliers d’images rapportées, je me suis attaché à celles de passants que j’ai suivis, aux profils qui s’apprêtaient à disparaître. Leur présence éphémère imprègne ces moments d’une pudeur naturelle. Mais cette distance témoigne également d’une retenue, la mienne.
Cette série a fait l’objet de trois expositions.