Ma recherche sur les photos intimes ou de nus (voir le projet Prénom Z) s’est très vite déplacée vers une question : comment montrer sans montrer ? C’est-à-dire, comment montrer des corps sans « l’obsession » du corps. Sans la frontalité, sans leur présence absolue. Puis-je oublier / faire oublier le corps photographié, pourtant photographié ? Comment le déplacer, lui, ou le regard qu’on y porte ?

Cette quête a pris plusieurs directions, parfois de manière presque inconsciente, parce que j’aime explorer. Et puis je passe à autre chose.

Corps paysages

Corps cousus

Projet en collaboration avec Frédéric Poussin (2024…)

Frédéric Poussin chine, bidouille, accumule, assemble, recycle, juste pour le plaisir d’essayer de fabriquer des choses. Il voit du joli dans les petites choses du quotidien, de la beauté dans le moche et l’anodin, de la matière dans l’abandonné. Il brode en général avec désinvolture et humour, mais c’est son regard décalé qui offert ces nouvelles images.

Corps cachés

Mon travail sur le nu s’est bien évidemment aussi heurté à la censure sur le réseau social Instagram lorsque j’ai voulu montrer certaines photos, sans pour autant qu’elles soient réellement audacieuses.

Insérant un jour un rond blanc pudique sur une photo, c’est la forme graphique qui s’est imposée à mon œil : j’en ai alors ajouté une, puis deux. C’est une autre proposition qui s’est dessinée, à savoir un objet graphique et un jeu complexe sur ce qui est montrable et ce qui ne l’est pas.

Corps liés

Je déplace les regards, les corps et les usages.