(Inventaire précipité avant départ anticipé)
10 juillet 2014. Je pars le lendemain pour m’installer au Japon. Je laisse en France tous les objets, tous les souvenirs. Ils sont nombreux, stockés dans des boîtes de tout format. Dans la difficulté de m’en éloigner, mais également avec l’idée que cela m’aidera à écrire, je décide d’en emporter quelques-uns avec moi, sous la forme d’une image. Une image qui, prise dans la précipitation, s’avère parfois loupée.
Tous les objets photographiés sont liés soit à l’enfance, soit à mes grands-parents. Un an plus tard, ce sont celles liées à mes ancêtres que je regarde encore et encore. Comme un autel à leur mémoire, à l’image de ceux que l’on trouve au Japon.