Lundi 6 août 2012

J’ai sorti un carnet rose, rose foncé, fuchsia, bonbon, avec les éclairages, directs ou indirects, naturels ou surnaturels, on ne sait jamais vraiment. Aiguiser son crayon, sortir sa panoplie, retrouver le mot de passe et puis surtout l’envie, l’envie. Devant quelques moments, une lune à peine masquée un 28 juillet, un profil amical au milieu des bois et et des araignées le 29, un dégradé de blanc le 31, ce dégradé surtout, les phrases sont arrivées de suite devant lui, pendant qu’ils parlaient, comme ça, un claquement de doigts après les claquement de bouche, de mots (ceux d’un autre) et de pages (et quelles pages !). Les mots rimaient avec évidence ; je les ai oubliés. C’était le 31, et puis voici août. Me revoilà.