Un soleil derrière l’ombre du noyer, on dit que ça rend fou, peut-être le suis-je déjà, fou de reprendre ces fichus cours de japonais, de lire ce Bougnoux qui me parle plutôt hébreux, fou de rester là, allongé à l’ombre ou au soleil, en proie aux UV, aux insectes, à ce serpent peut-être qui, dit-on, rôde autour, en proie à la tentation des framboises et des cerises dont les variétés sont aussi pâles que moi, que moi pour l’instant.