Mercredi 31 juillet 2013

Il y a toujours moins dans la duchesse de Guermantes que dans le nom de la duchesse de Guermantes.

Je poursuis lentement mais sûrement la lecture de cet Invisible de Clément Rosset, où les adverbes laissent parfois un petit goût péremptoire. Mais le livre reste un délice, un délice tout de même difficile à capter, dont la lecture est mise à mal par mon cruel (et mondialement connu) manque de concentration qui, à la moindre virgule, me fait penser à autre chose, surtout à la satisfaction d’avoir lu la phrase précédente sans être déconcentré. Il suffit qu’une donzelle parle fort dans les transports pour que ma concentration soit ruinée avant la virgule et me voici qui poursuis mon occupation en imaginant comment je vais pouvoir raconter ça dans ce journal.

J’arrive en revanche à rester concentré devant les films – devant lesquels souvent je m’endors alors que je m’endors jamais sur un livre – et ce fus le cas devant ce court mais magnifique film de Ch, qui souhaitait notre avis (surtout le tien) sur ce nouvel objet.

Ce n’est qu’après qu’on a mangé des frites ; il a juste fallu les attendre.