Samedi 21 septembre 2013

Il faut vraiment supporter ça ? Toi tu quittes la salle tandis qu’ils s’engueulent comme deux crétins buttés ; moi je reste malgré l’insupportable, déçu par ce qu’a fait la réalisatrice de ses images du 6 mai, exaspéré par un peu tout, mais donc surtout déçu par cette plongée dans les foules politisées, pro-Sarkozy ou entassées rue de Solferino. Il ne me restera de La Bataille de Solferino que cette image, cet entassement, cette foule qui, à l’annonce du résultat, devient une vague, une exaltation, une exultation.

Je te retrouve à la terrasse, en compagnie amicale : hasard. Ils me demandent si j’ai aimé et puis on passe à autre chose, ce moment du matin pour le prix des jardins fleuris par exemple, cette ambiance loin de ce café Beaubourg ou même d’une foule rue de Solferino. Et puis on passe ailleurs, notre cantine, ce Bûcheron. Mezzelune.