Cette fois, deux jours après le Fitoussi en travaux, ce sont onze minutes d’un (film de) Tom de Pékin également en gestation. Onze premières minutes d’un long métrage (Haldernablou) qu’on espère voir se réaliser entièrement un jour, tellement le projet est beau, et tellement cette première partie portée par Daniel Larrieu était d’une grâce absolue au milieu d’accoutrements qu’on ne décrira pas ici car il est toujours mal venu de parler de slips blancs et de cagoules à table. La suite sera choré/cinématographiée par d’autres que D.L., et l’on se plait à rêver.
À table, ensuite, petit japonais au comptoir, et puis l’arrêt du bus, scène parisienne qui complète le tableau. Deux femmes, l’une assise, très apprêtée, manteau d’astrakan, coiffure impeccable, l’autre debout, imper vague, cheveux tristes. Elles sont veuves, ne se connaissent pas, viennent juste d’engager la conversation, comme ça… Celle debout reste debout, elle avait été assise, seule, au restaurant. L’autre en astrakan s’en étonne, non jamais elle ne va au restaurant seule, sauf parfois que McDo. Et c’était cher ?