Il y a eu soudain le souvenir de ce livre que, si je ne me trompe pas, tu m’avais offert le 30 mai 2009. Disons plutôt qu’il y a eu l’idée soudaine que ce livre, Tu n’as rien vu à Hiroshima, était là avant notre Japon et qu’il est forcément une pierre à l’édifice. Mais bon, bref, dans le métro il y a cette adolescente qui s’inquiète de devoir lire En attendant Godot durant le week-end, car le week-end c’est fait pour dormir, entraînant les rires rassurants de ses profs. Et puis il y a le hasard de voir TdP tandis qu’on fait la queue derrière un couple de personnes âgées qui s’étonnent, eux, du hasard le voir dans un manteau de l’armée suisse (disent-ils avec un accent qui ne trompe pas). Et puis il y a ce Sacre de David Wampach, ce dîner Izakayen, et cette soirée qu’on n’attendait pas : danser au Kats en buvant des cosmo au milieu d’une foule autre. Il faudrait alors parler du hasard émouvant qui a amené S ici, des jupes et des moustaches, du souvenir du Sixties, de ce que tu m’as dit, de ce que j’ai écrit maladroitement sur le chemin du retour, rapidement, pour ne pas oublier le principal, pour ne pas omettre les petits détails.