En lisant le roman d’Olivier Steiner, je pensais à la mer. Non pas parce qu’elle était un peu le quatrième personnage du roman, là-bas au loin derrière la maison, mais parce que la mer c’est le calme et la tempête, que l’océan peut être capable de vous emporter impuissant ; une vague et hop. Je n’arrivais pas à me détacher de cette métaphore un peu facile, à cause du flottement, de la noyade, du goût salé, de l’extrême, et pourtant je n’aime pas les métaphores. Je me dis alors soudain que quand on regarde l’océan, derrière l’horizon c’est encore l’horizon et je trouve ça assez joli mais ça n’a rien à voir.