Lundi 28 avril 2014

Quatre semaines. Le temps ? Pas. Pas le temps. Ailleurs oui, mais pas ici, pas pour ça, ce n’est pourtant pas l’envie qui manque. Le temps pour des choses moins lyriques, moins écrites : des cartons, du travail en plus du travail, des interrogations administratives, du japonais.
Ça pourrait alors devenir autre chose, ça s’appellerait Avril, il y aurait des projets qui s’approchent, des gens tristes, des gens heureux, un presse-purée, le hasard d’une date, des sœurs dans le Yunnan, Hanna Schygulla, Marguerite Duras et puis Pascale, Fred, nous et nos Oui. On me demanderait ce que ça change, on me demanderait “Et toi ? qu’est-ce que tu vas faire là-bas ?” Sur le sac en toile serait écrit : “Le futur commence ici“.

Le futur commence ici.