C’est, dès le départ, une émotion très forte. Une scène dans un taxi, une voix, une photo, le cinéma fragile, presque anodin, tellement maîtrisé et si poétique que j’aime tant et qui, cette fois plus que d’habitude, me bouleverse en un rien de temps. L’histoire – cette femme qui doit écrire – se teinte d’autre chose, ciné rêverie, ciné vertige, ciné possible. Possible en référence (utopique) à ce cinéma que j’aimerais faire moi-même, possible en référence à ce cinéma que l’on peut encore montrer et voir, à ce bonheur que l’on ressent en se disant que ça existe.
Images et mots se croisent et glissent dans un montage délicat transformant cette multitude risquée en une unité gracieuse. Et comme souvent au cinéma mon esprit alors divague, la poésie du récit m’entraîne vers une autre, celle des mots, mais dans le noir comment faire ? Au-delà de que l’on y raconte précisément, reste alors, quelques jours plus tard, un sentiment délicieux, celui d’avoir vu bien autre chose que cette femme qui doit écrire, celui d’avoir vu le cinéma transformer l’affrontement du réel en poésie.
Images et mots se croisent et glissent dans un montage délicat transformant cette multitude risquée en une unité gracieuse. Et comme souvent au cinéma mon esprit alors divague, la poésie du récit m’entraîne vers une autre, celle des mots, mais dans le noir comment faire ? Au-delà de que l’on y raconte précisément, reste alors, quelques jours plus tard, un sentiment délicieux, celui d’avoir vu bien autre chose que cette femme qui doit écrire, celui d’avoir vu le cinéma transformer l’affrontement du réel en poésie.
C’est Le Vertige des possibles de Vivianne Perelmuter. C’est la difficulté d’écrire sur un film 4 jours après l’avoir vu.