Évidemment, il faudrait alors parler des œuvres de cette triennale, de l’art auquel on oserait éventuellement accoler un grand A, de la curiosité alors titillée, des pièces, des photographies, des installations, des surprises, des émotions, et surtout éviter de perdre son temps sur ce cochon tranché ou sur l’idiotie muséale de nous vendre (au milieu d’autres invraisemblances) un “joujou” avec la Joconde à Yokohama parce que ça n’intéresse pas le lecteur, la moquerie un peu facile, à moins de faire preuve de malice sur plusieurs paragraphes et de décortiquer l’absurdité, de pointer du doigt cette mondialisation-là, de se prendre pour Martin Parr, pourquoi pas— même si (avec le temps) on le préfère empathique (cf. son travail à Barbès) plutôt que grinçant. Alors oui, il faudrait parler des œuvres, de celles que j’ai aimées / comprises / longuement regardées, de celles qui m’ont surpris / ému / étonné : les photographies de Ikko Narahara ou Pierre Molinier, les films de Bas Jan Ader ou Jack Goldstein… Mais pourquoi ne pas plutôt parler des enfants jouant dans cette fausse brume et de leur gaité bondissante sous le ciel bleu ?