La photographie prise entre ces deux images montrerait 5 collégiens le nez dans leur téléphone portable, assis sur une banquette dans le métro. La similitude de leurs vêtements permettrait éventuellement un sourire et appuierait la question de l’uniforme et des libertés que l’on peut prendre avec l’uniforme. Tous porteraient un pantalon sombre, dont les motifs discrets ne se verraient pas au premier coup d’œil. Sur les 5 collégiens, on verrait 2 polos blancs et 3 chemises blanches avec cravate à rayures – la même cravate pour les trois. Les chaussures seraient de sport, et les sacs à dos de marques Adidas, Puma ou hummel ; on verrait également deux sacs de raquette de tennis.
On pourrait ensuite raconter la surprise délicieuse de voir Rika auprès de qui je m’étonnai de l’usage de désherbant , la difficulté (un peu bête) de trouver des enveloppes au format A4, l’exposition de Kohei Nawa (et de deux autres artistes) dans ce musée dont je ne sais finalement toujours pas le nom, et l’instant gourmand au R.C. accompagné en musique par un guitariste osant un peu hésitant un “Top of the World” des Carpenters, un “My Song” d’Elton John ou encore ce “Tears in Heaven” d’Eric Clapton dont la guimauve me semblait interdite en dehors des souvenirs du Top50 mais n’enlevant rien au plaisir d’être là.