La chaleur s’est installée, on ne parle que d’elle, elle assèche, accable, atterre, fatigue et les corps suent ce qu’ils peuvent encore suer. Pourtant, nous voici partis. D’abord Imamiya, la surprise d’un petit marché aux puces chaque 1er du mois et les mochis grillés. Puis, de l’autre côté de la ville, Chion-in, où la climatisation est alors bienvenue, ce qui fait un point commun avec l’air rafraichissant des églises : le prosélytisme est-il plus efficace l’été ? Je pense aux 42° de Bari, le 19 juillet 2005, aux façades de pierres blanches qui reflétaient un soleil sans pareil. Ici le bois sombre ne rafraichit rien et nous rentrons asséchés, accablés, fatigués, laissant nos amis découvrir Gion sans comprendre où ils puisent cette énergie.