Évidemment, la désertification rurale évoquée dans ce séjour à Shikoku n’est pas totalement inéluctable. Ainsi, étape est faite à Kamiyama où un projet né il y a 5 ans fait vivre un village via restructurations architecturales, espaces de co-working, “hôtel” très joliment dessiné, restaurant français avec produits uniquement locaux, etc. On y croise un jeune Tokyoïte qui voulait de la campagne, un développeur, quelques artistes, des polyglottes, une imprimante 3D, que sais-je encore, j’ai oublié, et surtout une joie d’être là, beaucoup d’espoir, un cadre de vie, des valeurs, d’autres besoins… En France, il y aurait forcément un blaireau pour traiter immédiatement cet endroit de projet bobo, et le blaireau n’aurait pas idée de l’ambiance de fête sur la place du village ce soir, hasard de notre calendrier.
(J’aurais pu aussi parlé de la question du panorama, via la vitre d’un café et la baie de la chambre…)