Café Hisui. Je m’assieds sans trop réfléchir à la place, la même que la dernière fois, la plupart des tables sont prises. Rapidement le froid se fait ressentir, je jette un œil alentour, un petit chauffage de l’autre côté et puis… Et puis surtout la porte en face de moi. Le café est léger, pas cher certes, mais léger, voire pas bon. Je note des petites choses entre deux phrases de grammaire. Je note en particulier que nous sommes le 1er février, que dans trois mois exactement tout cela sera fini, et me demande combien de photographies j’aurais empilées sur Instagram.
Salle de sport. Sur cette machine face à l’entrée, pas de problème de chauffage ni de courant d’air, et je pousse une cinquantaine de kilos de fonte en observant les habitudes et le nombre assez important de personnes qui entrent sans dire bonjour au personnel derrière le comptoir. Le contraste est saisissant avec le fond de la salle, où les “merci” sont dégainés par le prof tapant dans la main des participants qui à la queue-leu-leu sortent de son cours. Pas très japonais tout ça, pourrait-on dire, si l’on tombait dans le piège des généralités sociologiques.