Tu m’as emmené dans ta cantine, que tu avais vaguement décrite en commençant par les prix, mais la surprise reste de taille en entrant dans ce boui-boui où ça sent la crasse avant que le nez ne s’habitue et que trois ouvriers n’allument une clope. Tu me proposes de m’asseoir en tournant le dos à l’aquarium afin de profiter du spectacle, des visages, des fauteuils déchirés… Des nishin sobas avalés plutôt rapidement et nous voilà repartis, toi vers le cœur de la ville, moi préférant retourner à pieds à la VK via les chemins arborés, sans savoir pourquoi j’ai la chanson Something stupid qui me vient à l’esprit sur cette pente où étaient autrefois tractés les bateaux de marchandises ; j’ai oublié les paroles.