Jeudi 23 février 2017

Imadegawa, café mémère, petits rideaux, plantounettes, un tableau immense accroché au mur qui nous plonge dans un Venise brumeux aux couleurs passées, tandis qu’en face de moi c’est un poster de Mucha. Je me pose 15 minutes dans cette navigation matinale d’un point à l’autre de la ville pour récupérer ma carte de sécu, repartie à son point d’expédition en novembre, puis pour obtenir le remboursement des frais engagés une semaine plus tôt. Le Japon reste, sous ses aspects fichtrement bureaucratiques, le pays de la simplicité administrative, et surtout celui d’une réelle tranquillité d’esprit : jamais ce ne sera de votre faute, ni trop tard, ni ceci ni cela, bien sûr on s’excuse à votre place, et vous récupérez sans soucis quelques milliers de yens que vous pouvez aller dépenser à la librairie en de nouveaux livres pour continuer apprendre cette fichue langue puisque finalement, ça ne se passe pas si mal que ça.