Il est monté quelques stations plus tôt, et puisque il descend, le chauffeur du bus nous demande d’attendre à nouveau, puis se lève, détache le fauteuil roulant, installe ce qu’il faut entre le bus et le trottoir… et voici, accourant à nouveau, le chauffeur du bus qui nous suit, pour aider. Je regarde la scène en pensant à la France, à la visibilité des handicapés, lorsque passe, sur le trottoir, un aveugle, jolie coïncidence enfonçant le clou de mes pensées.
Et voici qu’à la salle de sport, dans l’indifférence générale, et presque sans émotions de ma part, je me retournai, regardai cet endroit et soufflai entre mes lèvres un sayonara fataliste (que les lecteurs réguliers auront déjà lu le dimanche 19, mais c’était une erreur).