Soudain un vide de plus : le canapé est parti, grimpé sur une petite voiture bleue conduite par un jeune homme avec une serviette sur la tête. Alors c’est la journée que l’on remplit après avoir retrouvé CetE, par un axolotl dans l’aquarium d’un boui-boui, par la visite du Oba-in et du Kohrin-in, par un arrêt improvisé chez D, par le marchand de shoyu et cette balade dont on ne se lasse pas…
Au retour, de la fumée, c’est l’activité qui reprend dans le champ d’en face, jauni parce que saupoudré récemment d’on ne sait quoi ; demain ils laboureront pour faire pousser du maïs me dit le jeune homme dont l’activité locale depuis l’an dernier était surtout de venir jeter un œil au champ puis de tapoter sur son téléphone assis dans son immuable camion gris. Je lui précise alors que nous allons bientôt partir, et à mon japonais claudiquant il répond par un mouvement de main rapide et un sayonara dans un sourire radieux.