Je t’ai écrit. Tu me réponds. Le même objet de message : “Dimanche”. L’écriture est belle. Elle me surprend. Ce que tu racontes aussi et le mot menthol s’envole par la fenêtre.
Par ma fenêtre, le ciel bleu. Attirant ? Non. Je reste là. Coquille. Repos. Silence. Lit. Quelques images. Lentement, déplacer le regard.
Nuit. Lit. Lire. J’ouvre cet ouvrage de David Favrod acheté au Bal sans l’avoir feuilleté, parce qu’il se nomme Hikari. Je lis. Et je me demande si une force surnaturelle existe : le texte d’introduction parle de la mémoire, de la photographie en tant que medium théoriquement et potentiellement le plus à même de capturer les souvenirs, de ce photographe – David Favrod, donc – qui questionne son identité et ses origines car son grand-père était japonais, et de son travail de surimpressions, collages, etc. : “In this way a new visual structure is created, which transcends the limitations of photography and creates completely new pictorial spaces ans possibilities for narration. In this way, the artist not only succeeds in portraying what cannot be portrayed, something that is often iherent in memories and dreams, but also playfully questions the medium of photography in its function of recollecting.” Les souvenirs et les rêves, réunis dans cet impossible de la représentation… Que faire de ça ?