“Beaucoup de photos sont, hélas, inertes sous mon regard.” écrit Barthes au début du chapitre 10 de La Chambre claire. La suite développe cette idée, la creuse, mais c’est le hélas qui m’interpelle car il est à l’opposé de cette sélection drastique que j’opère actuellement et qui nait, ce soir encore, sous l’aspect de deux petits livres. Pas d’hélas pour moi car cela simplifie la tache que beaucoup de photos soient inertes. Pas d’hélas car la force de quelques images suffit à me combler.
L’un des livres, constitué d’une série de façades assez rigide, cherche cependant à déplacer ce sentiment, cette quête de l’image forte, vers la quête d’un ensemble documentaire qui nécessite suffisamment de photos éblouissant le regard. Alors viennent les questions et les idées farfelues en jouant avec les mots. Comment déplacer les façades, inertes par définition, vers autre chose ? L’opposé de l’inerte, est-ce l’erte ?