Vendredi 15 juin 2018

Je ne suis pas sûr qu’il se souvienne parfaitement de moi. Je lui dis que ça fait longtemps via ce o-hisashiburi qui laisse entrevoir le temps qui vient de passer, la distance qui s’est imposée, la nostalgie d’un autrefois encore présent, le plaisir de le revoir. Quelques visages d’avant sont là, et bien sûr on parle du pays, du dépays, d’avril, de ce qu’il adviendra peut-être, y retourner. On parle de peu, d’être là, à peine, pas longtemps : Schumann m’attend.