Mardi 11 décembre 2018

L’exercice est toujours périlleux : montrer ses images. Je m’y prête volontiers, pour donner un peu de mon regard sur cette ville qui est la nôtre même si E dira plus tard “Je ne vais jamais à Bordeaux“. Mon regard est souvent frontal, souvent froid, il s’obstine. Je ne demande pas ce qu’ils pensent, à tort : ainsi je stagne. Mais au hasard d’une photographie de nuit, quelques oh. C’est sans doute la plus belle, c’est à dire celle qui ne rechigne pas à donner un peu plus que de la frontalité, de la froideur et du peu.