Il fait froid ; la météo avait été optimiste. Il fait nuit ; je cherche des images. Je pense à ce message reçu ce matin, intitulé “un silence dur”, auquel je dois répondre. Je ne te ferai pas attendre plus longtemps que les heures qui ont vu passer la journée et tomber le soir. Il sera assez tard pourtant, et il faudra du temps pour peser les mots, manier le verbe, interroger l’absence, oh non, plus la tienne depuis ce matin, ni celle futile d’une majuscule, mais l’absence de ce qu’il te reste à dire. Dans le paragraphe écrit d’un bloc : rien. Rien de ce que j’attends. Las.