On vient d’y entrer, dans ce quinze mars, il est minuit, le quatorze est fini. Tu m’as demandé où on en était du divorce, loin de savoir qu’il y avait un 15 mars 2009 à l’origine, et puis tu m’as exprimé ce que tu avais besoin de dire, sur la dureté qui se cache dans ta situation, sur la dureté qui s’impose dans ma présence. Je n’avais alors évidemment, définitivement, plus rien à dire. Voilà, tu disparais d’ici. Je nous ai fait disparaître par des paroles idiotes, irréfléchies, qui sont encore en toi et en moi. Je pourrais pourtant les répéter, je peux répéter la raison de leur présence, ce jour-là, à ce moment-là, parce que je ne voulais pas étouffer sous la peur de dire un ressenti presque aussi violent que la cause de son existence et donc, pour toi, moins violent que son expression. Ainsi finissons-nous, malgré le peut-être que tu poses dans l’avenir. Sans y croire.