Ton prénom sonne comme celui un prince irlandais : Connor. Ici je l’écris. Une initiale ne vaudrait rien, pour une fois.
Il faudrait te décrire complètement, raconter chaque trait de ton visage puisque tu es si beau, insister sur la courbe de tes lèvres, ouvrir tes yeux épuisés qui disent presque, plus que tes mots, cette nuit passée tu ne sais où. Il manque tes mouvements sur les images que je fais de toi, mais bientôt tu t’endors, là, de l’autre côté des portes, ces portes immenses qui font parfois de chez moi un château ; tu es au bois dormant.
Avant de partir, tu me dis que tu as aimé la ville, oui, parce que ce sont les gens qui font une ville. J’en prends un peu pour moi, de cette forme d’amour.