Mardi 9 juillet 2024

Je quitte Arles avec 4 heures de retard, quelque part rassuré de me voir si patient. C’est si peu important, d’attendre. C’est presque bien, d’attendre là, de finir ces jours photographiques en laissant le temps s’imposer, le temps de rien, à supposer qu’attendre, ce ne soit rien. J’ai dans la tête des images, les dernières ce matin, c’était beau. C’était un Arles troublé, lourd des jours d’avant et des jours à venir, apeuré, à pleurer. Mais en même temps un Arles inédit, apaisé, doux ; sans doute parce que tu es là, c’est-à-dire là-bas, dans mon esprit, dans nos mots éparpillés.