Odeur de thé fumé, je n’ai pas le temps de décrypter le menu que J arrive déjà avec la minute d’avance qu’il lui plaît de respecter. En t’attendant, nous parlons surtout de mes projets et de mes activités actuelles, ce CV, ces envies, ces interrogations, ce retour. Et puis te voilà, et rapidement, avant que ne soit servi le déjeuner, il nous ouvre et déroule son carnet de pèlerinage, le troisième je crois. Les calligraphies qui s’étendent par-dessus les tampons rouges sont splendides et j’imagine, en les voyant, libérer mes traits lors du prochain cours.
Odeur de café, je me suis arrêté chez Hashimoto. Autour de la table centrale, trois vieux messieurs, conversations incompréhensibles. Au milieu, une composition spéciale Noël, dont la description pourrait prendre plusieurs page. Elle penche.