Mercredi 11 janvier 2017

À peine assis, dans ce café où je pense lire, deux voix s’élèvent. L’une dans un anglais impeccable digne de la Reine Elizabeth mais au lieu d’un improbable bibi mauve, l’homme porte un pansement sur l’œil gauche. L’autre voix est plus hésitante, le garçon est Japonais et tend une somme d’argent ; vous avez compris comme moi, c’est l’élève. Une jeune femme s’approche, salue le professeur, s’assied entre eux et moi en attendant probablement son tour, mais interroge l’homme qui explique, toujours dans un anglais parfaitement articulé, que l’œil est enflé, qu’il tombe sous le poids et que c’est horrible à voir, réalité médicale tout de même difficile à s’imaginer et qui me fait douter… Could you repeat please ? 

Une prochaine fois, on décrira donc plutôt le désastre écologique des prospectus distribués dans chaque boîte à lettres en prévision du marathon du 19 février.