Samedi 26 août 2017

Des fleurs. Ici et là. Violacées pour la jardinière, tranchant avec cet horizon de feuillages et façade blanche. Jaune tournesol pour le vase, une touche dans le salon rappelant la teinte lumineuse du long couloir parisien. Et puis un noir et blanc. Les Ailes du désir, Wim Wenders, beauté spectaculaire provenant surtout du texte, ces sous-titres traduisant cette langue allemande que j’essaye de comprendre, en vain et en souvenir du printemps 1997. Et soudain, le visage de Bruno Ganz m’en évoque un autre. Je suis frappé mais pas certain. C’est peut-être la similitude du noir et blanc, le grain de l’image, le profil vers là-bas. Je le note, fais quelques copies d’écran, hésitant à vérifier ou à rester sur la poésie des souvenirs, terreau d’écriture.