Je lui décris le chemin qui devrait offrir à l’une de ses journées kyotoïtes un goût d’inédit et j’espère un sentiment privilégié loin des entiers battus. Sur la carte il note les étapes, les précisions, le fait qu’il faut faire demi-tour après avoir grimpé sur ce petit chemin, l’endroit où il faut acheter des ichigo daifuku et manger des soba. Il rit en imaginant montrer ma photo à tout le monde, et il évoque l’étonnement d’avancer dans les images de Google tout en se disant que ces lieux si loin me sont si familiers. 6 mois et 4 jours plus tard, je suis encore chez moi.