Sur scène, je suis venu pour ça, ils sont quatre, amis. J’ai pu sourire avant, comme je le ferai après, voire rire, parce que les performances scéniques sont parfois étranges, caricaturales et qu’il faudrait demander, à l’artiste, pourquoi. Je peux éventuellement sourire à la fébrilité de J, visage figé pour cette première. Je peux éventuellement sourire à la moue de F quand elle entend la fausse note qu’elle vient de faire, le chant malmené par une balance mal balancée, mais la voix de F ne mérite pas un sourire tant j’aimerais l’entendre plus, autrement, plus fort, plus seule, plus ailleurs.