Dimanche 22 avril 2018

La minuscule supérette aurait permis d’acheter de quoi manger pour le petit-déjeuner si elle avait été ouverte. Je ne sais pas qu’il suffit d’aller vers l’est, qu’il y a un konbini, juste là, d’ailleurs ça les fera rire, c’est si près.

C’est donc vers la rivière que je me dirige. Et c’est jusqu’à elle que je vais, il y a bien sûr ce Fresco, là, souvenir précis du soir du 16 août 2011, soir de fête. Ainsi va la journée, avançant, un peu au hasard, pour profiter de la ville, sans but sauf l’envie d’être là, chez soi, les boutiques, Teramachi, la quête d’une chemise, le rolling sushi bar, les gens, les souvenirs du premier séjour avec un café chez Inoda, les gens, les enfants qui chassent les papillons. J’avais bien hésité hier, à partir, puisque en un rien de temps on peut être ailleurs. Mais la ville ne m’avait pas encore tout rendu : il fallait un peu plus de temps pour nos retrouvailles et pour que la dame du magasin d’objets en bambous me reconnaisse. Il fallait encore chuchoter les souvenirs avant un éclat de rire.