Mercredi 30 mai 2018

Quarante-quatre.

Un jour comme un autre ? Oui. Un jour comme un autre, la vie extra-professionnelle à Ivry, associative rue des Périchaux, le déjeuner annulé avec, par conséquent, entre lui et moi encore quelques semaines sans se connaître, on n’est plus à ça près, cela fait des années que ça dure, c’est même peut-être mieux ainsi, il devient personnage, les chapitres s’étoffent. Alors le déjeuner est nourri de falafels et d’un reste de glace dans le freezer, et bien qu’ainsi rafraichi me voilà un peu en sueur sur le chemin furtif du Bal, la vie donc ensuite culturelle par accumulation d’objets, amicale aussi et elle commande un diabolo-menthe.

Un jour, celui des quarante-quatre ans, qui pourrait être celui où on aborde en souriant la question du désir, des corps, du frôlement, du regard, des silhouettes, des odeurs, des sensations provenant d’une guitare aussi, des mains qui appuient, des sensations et des émotions qui adviennent. J’ai attendu cette journée, j’ai attendu cette compagnie d’un autre hémisphère, pour éprouver cela, ce truc devant cette homme qui danse sur du flamenco, avec autour de moi, l’hispanisme criant et exaltant de quelques spectateurs. Et le mien, que tu interroges alors, que j’interroge alors, avant quelques frites.