Ch sort de son sac la coïncidence littéraire dont il connaissait l’existence, par une image et quelques phrases sur un réseau social et dont il me préparait la surprise. Les dernières pages de L’Étranger m’accompagnent sur cette plage, pour lui c’est un autre ouvrage, même auteur, même éditeur, pas tout à fait même plaisir, je crois. L’océan est plutôt calme. Oh bien sûr, pour s’y baigner, il faut supporter cette eau assez froide, attendre, être patient, et puis nager, et quelques vagues bousculent un peu tout ça. Le sable qui s’envole aussi. La littérature aussi, beaucoup. Le récit sans doute, la phrase sûrement. Sur la plage, Meursault a tué. Ici il me rend vivant.