Du bassin d’Arcachon, il n’y a de l’enfance qu’un nom : Cestas. Et à Cestas quelques brefs moments, dont on rapportera un objet et de rares souvenirs fait d’une limonade sur une table de jardin, de la boue du chenal et d’accents girondins. Il y a donc, à présent, ce nom, Arcachon, et ce moment, ce soleil de fin d’après-midi, la plage, ce moment balnéaire, la douceur de l’eau, les aubergines dans le jus d’un citron, ce presque rien au milieu de tous ces gens. Tous ces gens. On pourrait bien les ignorer, si on ne les regardait pas.