Samedi 22 septembre 2018

J’ai quitté plus tard que prévu la soirée chez M. J’avais attendu le gâteau, les bougies, le 4 et le 0, comme un score de foot, bougies sur lesquelles il faut souffler. Sur le gâteau , ensuite, il y avait un peu de cire : les ans qui passent laissent des traces.

Je suis arrivé au bar après une correspondance. I portait une robe rouge vif avec des fleurs. Tu parlais, là-bas, je ne sais pas trop avec qui, j’ai bu un peu de ta bière. Il y avait foule. Les gens étaient heureux, ça chantait, dansait, s’embrassait. Il y avait B aussi (« On ne te voit plus, Arnaud ! ») et puis A, que je ne connaissais pas, une petite blonde totalement saoule. Les gens s’embrassaient, t’embrassaient. Tu riais. Tu parlais peut-être un peu trop fort, surtout dehors.

Et puis je suis rentré. Vous êtes partis danser encore. J’avais ce parapluie, qu’I te laissait mais qu’elle avait peur que tu perdes. Pourtant la pluie n’était pas le sujet. Ni ce qu’on avait peur de perdre.