Il est tard. Je n’ai pas lu les livres posés sur la table de nuit, j’ai cherché un extrait de Michel Crépu dans cette écriture qui ne m’offre ni mélodie ni émotion, je me suis perdu devant quelques vidéos et il est tard. Il y a sur la table de nuit un grand verre, au tiers plein de sirop de fruit de la passion car il n’y a rien de sucré dans les placards, rien d’autre que ça, et déjà hier je m’en étais plaint ; à moi-même.
Je n’ai plus envie du silence râpé par le ronflement qui m’entoure et j’allume de la musique, à nouveau, car un peu plus tôt j’avais un peu chanté, j’avais un peu dansé en mettant les chemises à sécher sur des cintres. Cela vous fait sourire ?
Apparait alors dans la playlist cet album que C m’avait envoyé l’été 2017 et que je n’ai écouté que de rares fois car la piste 8 avait été la source d’une douleur infinie, de larmes, et depuis la source d’une certaine peur de revivre cette même émotion. Je clique sans hésitation. Il n’y a plus de douleur. Plus de peur. Je m’en fous.