On glisserait aisément des rayonnages d’hier où j’avais attrapé un recueil de nouvelles de Marie-Hélène Lafon, à l’après-midi d’aujourd’hui car c’est peut-être pendant que nous séchions qu’elle est apparue dans la conversation, même si son apparition – bien qu’allongée par cette quête du nom oublié de l’ouvrage – fut assez brève.
S avait déjà évoqué le terroir de son écriture, avant le rendez-vous manqué d’une fin d’après-midi, la fin du 13 juin exactement. J’avais alors noté l’événement d’une simple croix, m’interrogeant les jours précédents sur ce qui pouvait bien se cacher derrière cette croix, et m’interrogeant toujours aujourd’hui : pourquoi ?
Bref : c’est peut-être pendant que nous séchions, disais-je. On notera l’hésitation même si j’ai retenu la position assise alors expliquons-nous, précisons que le moment avec S, dont le point de départ était une proposition d’exposition, s’est en effet allongé, embrassant une belle partie de ce dimanche entre un café, une marche sans doute trop longue durant laquelle la statue de la liberté mériterait sa place à la fin du pèlerinage, la beauté des images de Harry Gruyaert, un triptyque plus tique que tripes, une baignade à 22 degrés, une bière sur un quai enfin rafraichi et un dîner tel qu’on les envisage sous de telles températures ; même le vin était léger.