Tu viens quand il ne faut pas car la lumière n’est pas là, et puis rien ne va, ni les cadrages, ni l’arrière-plan, ni les minutes précédant ton arrivée où j’avais vu l’absence de mon nom. Dehors il pleut et j’ai peu de temps pour toi, pour nous. Mais nous descendons, dans l’escalier tu me demandes si je sors avec quelqu’un. Tu t’étonnes de mon Non, tu fais référence à G, je crois. Je grommelle quelque chose ; en anglais je n’ai pas la force d’en dire plus.
Dans l’obscurité de la cave tout va mieux : la lumière qu’il me faut pourtant dompter, la liberté dans les cadrages, l’arrière-plan, l’équilibre entre ce que tu veux pour tes objets et ce que je peux pour toi.
Puis, dans le peu de minutes qu’on a autour d’un verre de vin, tu me parles des garçons que tu as rencontrés ici. Je te laisse dire. Je ne sais pas quoi répondre puisque je suis pressé, je n’ai pas le courage de commenter beaucoup, pas la force d’en dire plus là non plus, l’anglais m’épuise parfois. Mais c’était pathétique ; j’ai envie d’en sourire.