Jeudi 29 août 2024

Le soir tombait. Nous roulions en silence. Sur la route devenue large et lisse, les lignes jaunes, tout au long des courbes, traçaient leur message en morse rapide. Au dessus de la voiture ouverte, les arbres glissaient dans l’eau du ciel comme les algues d’un grand fleuve.
::: Maurice Pons ; Le Passager de la nuit