13h34. Escalator, métro « Vieux Port », Marseille. Ça sent la mer. Devant moi, une homme avec une canne à pêche, sac orange et noir provenant d’une chaîne de salles de sport. Trop absente, la mer.
Je déjeune, marche, vais voir l’horizon. Plage des Catalans, la foule, la voix de l’animateur d’un tournoi le beach-volley dans les hauts-parleurs, j’ôte mes chaussures, vais marcher dans l’eau. Mieux que rien. Et puis je m’assieds sur un coin de béton avant de voir, juste à ma droite, quelques personnes qui patientent. Elles attirent mon regard vers l’affichette « Consigne gratuite ». Graal. Je scrute autour, vais aux toilettes enfiler mon maillot de bain puisque c’est le seul lieu adapté, dépose mes affaires à la consigne en échange d’un petit bracelet en plastique qu’il est impossible de perdre puisque je ne pourrai même pas l’enlever moi-même, garde seulement mon sac en toile jaune vif avec à l’intérieur ma micro serviette, ma gourde et ma crème solaire. Je scrute encore, cette fois sur la plage. Deux femmes sont allongées au bord de l’eau, il y a un livre « la PNL pour les Nuls » dans un sac ouvert et un enfant avec elles : « Je peux mon laisser mon sac ? ». Alors enfin la mer !
