Nous revenons ravis, moi peut-être encore plus car ravi de cette rencontre avec cette ville que tu connaissais déjà, ravi de mes retrouvailles avec l’Allemagne, seize ans après, peut-être même seize ans jour pour jour, il faudrait vérifier. Berlin, une respiration, une vraie, d’où l’on rapporte toi comme moi un souvenir aux pieds. Comment on dit lacet ?
Et puis c’est un autre retour, celui à la photographie. Jusqu’au 31 août je participe avec joie au projet Les Heures latentes à la Galerie Vivoequidem. Une photo par jour, prise avec mon téléphone. Une photo comment ? Je ne sais pas. Une photo comme ça, parmi les autres, une photo qui, peut-être, comme cette saison devenue grise, nous fera nous demander si c’est vraiment l’été.