Lundi 8 juillet

Les photographies des Heures latentes de la première semaine étaient quelque chose comme des moments de surprises, ces fractions de secondes, ces fragments de temps où l’étonnement surgit, où la curiosité est piquée… alors l’esprit recule, regarde, et puis comprend, s’amuse ou bien réalise que non, ce n’est rien ; l’étonnement a vécu. Après une semaine de photos quotidiennes, je passe vraisemblablement à autre chose, à tout autre chose, rien de précis. C’est de toute façon ce qu’on me demande. Je crois. Autour de la petite table on en parle un peu, j’explique à F, invitée improvisée, ce que je viens d’écrire ; la photo du jour était de 9h32.