Après-midi studieuse, un peu plus que les autres peut-être, en tout cas différemment. A la bilbiothèque de l’IF, je plonge dans les questions de spatialité japonaise ; l’ouvrage est universitaire, parfois rude, il ne faut pas se laisse distraire. Parfois clair, alors parfois je note. Et pense à notre maison :
“L’architecte Hara Hiroshi définit le champ spatial (ba) comme un phénomène amorphe qui, en fonction de l’activité humaine, va dépasser la limite objective d’un espace. Dépasser la limite d’un espace construit, cela se fait grâce aux sens physiques de la vision, de l’ouïe ou de l’odorat, grâce au percement des murs, au coulissement des cloisons ; chaque œuvre d’architecture se compose au rythme des ouvertures ou des fermetures de l’espace. La question de l’espace est fortement liée à celle de la limite.”
Quand la notion de seuil intervient, quelque chose me vient à l’esprit, surtout l’idée de revenir sur cette notion, car il est déjà 15h et c’est l’heure de la présentation d’un autre livre sur le même sujet. Un café-rencontre avec quelques auteurs et avec l’ouvrage qui, une fois passé entre les mains, s’arrête entre les miennes, avec l’envie – la mienne – de ne plus le lâcher.
Et puis qui dit coffret de DVD dit… encore elle. Cette fois, Duras en documentaire, Duras telle qu’en elle-même, drôle, fulgurante, politique, se souvenant, évoquant, interrogeant…