“It looks like a peacock“, me dit D en descendant de son vélo, le sapin arnaché sur le porte-bagages, défiant les lois de la gravitation. Quelques minutes plus tard, “I look like a ninja“, me dit D en descendant de son vélo, du bambou dépassant de son sac à dos. Et le voilà sciant et cordant, avec toute la patience qu’il faut pour faire tenir l’arbre (venu tout droit de la montagne) sans autre artifice que du bambou et de la corde.
Et puis le soir, puisque au Japon, les occasions sont nombreuses de se réunir, on cherche à oublier les mauvais moments de l’année en mangeant (de la raie grillée, ce soir, par exemple, au milieu d’autres mets chauds) et buvant (du saké, du saké, et encore du saké, multipliant les petites quantités dans les petits verres). Mais quels mauvais moments de l’année pouvions-nous vouloir oublier ? A part les au-revoir, certes.